Erneuerung Pendelbahn Käppeli-Trift, UVB und UBB

Aménagement d'habitats pour les amphibiens. Trois grands étangs ainsi que 11 petites mares à crapauds ont été créés et servent de nouveaux habitats, en particulier pour les crapauds communs et les sonneur à ventre jaune. Outre les nouveaux habitats aquatiques, les habitats terrestres ont également été revalorisés par divers éléments structurels (tas de bois et de branches, tas de pierres, lentilles de sable, groupes d'arbustes). La terre végétale et le sous-sol enlevés dans la zone des étangs ont pu être utilisés pour l'aménagement d'une autre mesure de compensation aux Champs-de-Boujean à Bienne. Une clôture en bois a été installée afin que la nouvelle oasis naturelle puisse se développer en étant le moins possible perturbée par l'influence humaine. Une clôture fixe a été installée sur la prairie existante à l'ouest des nouveaux étangs, ce qui permet d'y faire paître des moutons. Des cognassiers ont également été plantés sur cette surface.

Emch+Berger AG Berne, Succursale de Bienne, en collaboration avec le Bureau Natura, a développé le plan d'aménagement de la Suze pour Cortébert et accompagné sa réalisation. Les travaux ont comporté les mesures suivantes:

• Construction des nouvelles digues
• Surelévation de digues
• Échelles à poissons et conception de canaux de dérivation au niveau de la Scierie Leiser
• Modernisation de la Suze(revitalisation au moyen d'épis, de structures en bois mort)
• Consolidation des berges

Dans le cadre des mesures de compensation écologique de la route nationale N5 Axe Est Bienne, les cours d'eau Orpundbach et Dietschibach entre Bienne et Orpond ont été revitalisés. Le réaménagement de l'embouchure de l'Orpundbach joue un rôle central dans la restauration du maillage.
L'embouchure de l'Orpundbach dans le canal de Nidau-Büren était auparavant constituée d'un chenal en béton raide. Cela a interrompu le maillage longitudinal dans les eaux latérales et a empêché la migration des poissons.
Avec le réaménagement de la zone de l'embouchure, le voûtage existant de forme ovale sur le chemin des berges a été remplacé par un voûtage en acier ondulé, qui permet également un maillage longitudinal terrestre à l'aide de bermes pour petits animaux. Le chenal raide a été supprimé et la pente longitudinale a été réduite avec le passage du bassin et du chenal à lit grossier. Cela a permis de rétablir l'accessibilité pour les poissons. En amont du nouveau voûtage, les talus ont été aplatis et le chenal a été amélioré par des éléments structurels (bois mort, largeur variable du chenal, végétalisation des talus).
Pour les travaux d'aménagement des eaux, une conduite d'eau potable DN300 a également été posée pour donner à l'Orpundbach l'espace de liberté nécessaire.

La carte des dangers existante de la commune de Bienne datant de 2005 doit faire l'objet d'une révision complète en raison des projets de protection contre les crues mis en œuvre sur la Suze ces dernières années et des nouvelles bases d'évaluation (événements de crues passés, amélioration des bases de modélisation).
À cette fin, tous les processus de risques naturels gravitationnels pertinents pour la zone habitée ont été évalués, y compris les risques d'eau, de chute et de glissement de terrain. La société Emch+Berger AG a évalué le processus d'évaluation des risques liés à l'eau. Sur la base d'inspections sur le terrain et de méthodes mathématiques, les scénarios (tels que le débit, le dépôt de sédiments, le bois flottant) pour des événements d'un temps de reour de 30, 100 et 300 ans et l'événement extrême ont été déterminés, puis des analyses des points faibles et des impacts ont été effectuées. Pour évaluer les risques liés à l'eau, des calculs hydraulique 1D ont été effectués pour la Suze et une modélisation des inondations en 2D a été réalisée pour tous les cours d'eau. Les modèles ont ensuite été vérifiés sur le terrain et préparés sous la forme de cartes détaillées de la profondeur et de la vitesse d'écoulement ainsi que de cartes d'intensité et de danger.

L’énergie éolienne va apporter une contribution non négligeable pour la production d’électricité en Suisse. L’exploitation de l’énergie éolienne, de même que d’autres énergies renouvelables, est encouragée par l’Etat au moyen de la rétribution à prix coûtant du courant injecté (RPC). Le Jura, le Plateau Suisse, et les Alpes sont des emplacements propices pour la construction et l’exploitation de parcs éoliens.
Sous le mandat d’un groupe d’investisseurs internationaux, Emch+Berger AG Bern a effectué le développement et le management d’un projet d'envergure de divers parcs éoliens, en tant que conseiller et représentant des investisseurs. Nous avons identifié, analysé et sécurisé des emplacements qui sont particulièrement favorables à l’exploitation éolienne. Les emplacements considérés ont ainsi été analysés au niveau aménagement du territoire, aptitude d’autorisation de construire, accessibilité, conditions de vent, acceptation publique, répercutions sur le paysage et l’environnement. En collaboration étroite avec les propriétaires des terrains, communes et les autorités, les conditions juridiques pour le développement du projet ont été élaborées.

Les seuils de la digue du pont de la rue du moulin sont le seul obstacle à la migration des poissons le long de la Suze dans l'agglomération de Bienne. Dans le cadre d'une étude de variantes, il a été décidé de rendre à nouveau possible la migration des poissons via le passage du bassin et le chenal à lit grossier sur la rive droite orographique de la Suze. La truite de rivière a servi d'espèce de poisson caractéristique. Cependant, l'échelle à poissons a été conçue de telle sorte que même les poissons moins bons nageurs, comme la barbotte, puissent la franchir.

En particulier, le dimensionnement hydraulique a constitué un grand défi en raison des conditions d'écoulement complexes (division par des piles de pont avec canal latéral adjacent). En outre, il fallait veiller à ce que l'alimentation du canal Stebler soit garantie afin que la roue hydraulique installée dans le cadre du projet d'aménagement des eaux de l'Île de la Suze continue à tourner à l'avenir.

La nouvelle passe à poissons a été construite entre septembre et novembre 2021. Pour sécuriser le mur de rive existant pendant la pose des éléments préfabriqués du mur, 10 ancrages passifs auto-perforants ont été mis en place. Cette mesure a nécessité le dépôt d'une demande de permis de construire a posteriori. De plus le seuil du barrage restant a été réhaussé, le mur existant et l'îlot central entretenus.

L'immeuble collectif des années 1920 est progressivement modernisé et rénové dans un souci d'efficacité énergétique. L'analyse du bâtiment constitue la base pour l'élaboration du certificat énergétique cantonal des bâtiments (CECB). La rénovation énergétique du bâtiment comprend l'enveloppe du bâtiment (fenêtres, toit, cave), l'approvisionnement en chauffage (remplacement du chauffage au mazout) et l'alimentation électrique. Au cours de la rénovation du toit, un système photovoltaïque intégré (14,42 kWp) a été installé sur une couche d'isolation supplémentaire, ce qui contribue de manière significative à l'approvisionnement en électricité. À l'avenir, l'autoconsommation doit encore être optimisée grâce à une batterie au sel écologique et recyclable à 100 %. La mise en œuvre échelonnée des mesures de rénovation permet un degré élevé d'autofinancement et l'optimisation de la charge fiscale, ce qui améliore de manière considérable l'efficacité économique de la rénovation du bâtiment.

La culture du cresson de fontaine a commencé il y a plus de 100 ans sur l'aire Motzet à Wynau. Au début du siècle dernier, chaque bassin en béton pour la culture du cresson était conçu de manière à ce que l'eau de source fraîche y coule toujours. Les bassins en béton traités ici ont été abandonnés vers la fin des années 1980 en raison du manque d'eau et n'ont plus été utilisés pour la culture du cresson de fontaine et sont donc aujourd'hui fortement envasés.
La région fait partie de la réserve naturelle cantonale "Mumenthaler Weiher - Brunnmatte" et se caractérise par des ruisseaux, des étangs et des mares semi-naturels, des flux d'eaux souterraines exceptionnels, des sources, des paysages arborés, des haies, des prairies humides et des marais. Cette richesse du paysage offre un grand potentiel en tant qu'habitat écologiquement précieux pour diverses espèces animales et végétales.
Il a donc été décidé de démolir les bassins en béton et de les remplacer par un nouvel étang, qui servira d'habitat précieux pour les espèces d'amphibiens présentes dans la région.

Le projet WAKO, lot 6, prévoit des adaptations du tracé Fribourg - Düdingen - Schmitten -Wünnewil - Flamatt sur env. 7 km afin de permettre aux nouveaux trains équipés de la technologie WAKO de circuler plus vite, le renouvellement des voies et de l’évacuation des eaux ainsi que l'assainissement d'ouvrages, des lignes de contact et la mise en conformité avec la loi sur l’égalité pour les handicapés (LHand) de la gare de Schmitten. De plus, il est prévu de stabiliser le talus affaissé par le creusement du ruisseau Richterwilbach passant sous les voies tout en intégrant les exigences liées à la présence du castor.

Le lot 6 comprend 3 sous-projets indépendants («génie civil», «voie ferrée / ouvrages» et «gare de Schmitten»). S’agissant d’une installation ferroviaire dont le devis excède 40 mio. CHF, le projet WAKO est soumis à une EIE. Dans le cadre du mandat, il s’agit de réaliser pour les 3 sous-projets une étude environnementale d'avant-projet et un rapport d'impact sur l’environnement (RIE) pour le projet de construction ainsi que d’effectuer une étude de variante et d’élaborer le projet de stabilisation du talus au niveau du Richterwilbach.

Après la rénovation d'un premier tronçon pilote en 2016, le mur de rive adjacent en amont de la passerelle de la rue Bubenberg a été rénové sur une longueur d'environ 90 m en été 2019. L'ancien crépis a été enlevé, la maçonnerie existante nettoyée puis crépie. En outre, à l'exutoire de la conduite de décharche du déversoir d'orage, une nouvelle trémie de déversement a été construite. Pendant les travaux de construction, une courte section du mur de rive historique a été découverte sous le crépis. Elle a pu être rénovée de manière à ce que l'ancienne maçonnerie en blocs de pierre soit préservée et intégrée avec élégance dans le mur de rive remis en état.

Comme mesure de remplacement pour la nouvelle route nationale N5 branche Est, de nouveaux habitats pour amphibiens ont été créés à la lisière de la forêt près du portail nord du tunnel du Längholz, avec deux bassins et deux mares à crapauds. Des tas de pierres et une lentille de sable ont été mis en place pour structurer les habitats terrestres. Les nouvelles pierres de passage aquatiques doivent servir de corridor de mise en réseau entre le site de reproduction des amphibiens de Mettmoos, situé à l'ouest, et les nouveaux habitats créés en direction de l'est, près du Dietschibach et de l'Orpundbach.

L’énergie éolienne va apporter une contribution non négligeable pour la production d’électricité en Suisse. L’exploitation de l’énergie éolienne, de même que d’autres énergies renouvelables, est encouragée par l’Etat au moyen de la rétribution à prix coûtant du courant injecté (RPC). Le Jura, le Plateau Suisse, et les Alpes sont des emplacements propices pour la construction et l’exploitation de parcs éoliens.
Entre 2008 et 2010, Emch+Berger a participé à l’évaluation de nombreux sites pour des parcs éoliens. A partir de 2010, des investigations poussées ont été effectuées pour les emplacements retenus, c'est-à-dire la Montagne de Buttes, Jaunpass et Grand Coeurie. Nous avons mené des études au niveau de l’intégration paysagère, des influences sur l’environnement, la connexion au réseau électrique ainsi que sur d’autres thèmes. Parallèlement, la planification en vue du projet de construction a été avancée.
Emch+Berger a élaboré les diverses études et a assuré la représentation des projets vis-à-vis des partenaires et les différents groupes de travail.

Emch+Berger SA Berne a effectué un examen de due diligence pour un projet d’un parc éolien de une à trois éoliennes.

La longue expérience d’Emch+Berger SA Berne dans la planification de parcs éoliens a permis une analyse de l’avancement du projet, des risques financières et des chances de réalisation afin d’estimer la rentabilité du projet et de détecter les points faibles critiques.

Emch+Berger SA Berne a évalué des aspects environnementaux, techniques, politiques et liés au développement territorial et a proposé des solutions possibles concrètes.

Avec le chemin de rive, une nouvelle étape a été franchie en termes d'accès sans discontinuité le long de la Suze pour les piétons et les cyclistes. Le chemin d'environ 290 m de long mène du nouveau siège social de Swatch au barrage de régulation "Hauser", classé monument historique.

Le nouveau chemin de rive est bordé du côté de la Suze par des murs en blocs de pierre et par endroits par un remblai naturel aplati. La conception du chemin de rive a été adaptée à l'Île-de-la-Suze en amont, de manière à assurer une transition en douceur entre les deux tronçons de la rivière.

Dans le cadre de la construction du nouveau chemin, les réseaux existants (télécommunications, électricité) ont été partiellement renouvelés ou entièrement à neuf. Il convient de noter en particulier le passage de la ligne électrique sous la Suze. En raison de l'absence de couverture du lit de la rivière, celle-ci a été remplacée au moyen d'un forage dirigé (cf. fiche de référence séparée).

Centravo AG prévoit un nouveau site pour la transformation des aliments à Lyss. Le projet comprend un captage d'eau de refroidissement ainsi qu'une conduite de prélèvement et de restitution pour utiliser l'eau de l'ancienne Aar.
Comme mesures de compensation écologique pour l'ouvrage de captage d'eau, qui équivaut à un remblai de rive en dur, les habitats aquatiques de l'ancienne Aar ont été améliorés sur une longueur d'environ 150 m au moyen de structures Instream (structures en bois mort, arbres em épis, souches, remblais latéraux en gravier comme épi de guidage). En outre, en compensation du défrichement nécessaire, un reboisement d'une superficie d'environ 720 m2 avec des espèces d'arbres et d'arbustes adaptées à ce lieu a été réalisé.

Les deux tubes existants du tunnel de Belchen sur l’autoroute A2 doivent être entièrement remis en état. Les importants travaux impliquent l’utilisation de grandes surfaces pour les sites d’installation au niveau des portails Sud et Nord. A la fin des travaux d’une durée d’environ 10 ans, les surfaces seront recultivées comme à l’état initial. De plus, les trois cheminées du tunnel n’étant plus utiles suite à la rénovation du tunnel, elles seront remplies avec des matériaux purs, la tête en béton sera déconstruite et les surfaces libérées seront recultivées.

S’agissant de la remise en état d’une installation, le projet n’est pas soumis à l'EIE. Les principales disciplines environnementales du projet comprennent la gestion des déchets et des matériaux, le sol (concept de terrassement et de remise en culture), la nature et le paysage (bilan écologique, définition de mesures) et la forêt (demande de défrichement).

Pour le projet d'intervention (MP) une notice d'impact sur l'environnement pour les deux lieux (pont sur le Gérignoz et viaduc de Chaney) a été élaborée. En plus des mesures pour la phase de réalisation ont été définies. Ces mesures et les conditions du projet de construction seront contrôlées par le suivi environnemental de la phase de réalisation (SER) et si nécessaire, des adaptations seront ordonnées. Les impacts du projet touchent les domaines de l'air, sol, évacuation des eaux, flore/faune et gestion des matériaux/déchets. Ce sont aussi les domaines importants avec une attention particulière pour le SER.

En Suisse, l’approvisionnement en matières premières primaires du ciment revêt une grande importance, parce que le béton constitue un matériau de construction essentiel et que sa fabrication nécessite du ciment comme liant. Le calcaire et la marne sont abondants en Suisse et ils sont extraits dans les environs de six cimenteries. En 2024, certaines réserves importantes de matières premières seront toutefois épuisées. Afin de pouvoir exploiter de nouveaux sites d’extraction ou d’étendre des sites existants, il convient de mener à bien des procédures d’aménagement du territoire : les sites d’extraction entrent souvent en conflit avec d’autres intérêts liés à leur protection ou utilisation. 

Le « Guide de planification pour l’extraction de matières premières primaires du ciment » s’adresse aux autorités, aux responsables de projets ainsi qu’à d’autres parties intéressées. Il a pour but de préparer – de manière complète et transparente – les bases requises au niveau du plan directeur cantonal pour procéder à une pesée des intérêts argumentée en matière d’aménagement du territoire. Le guide propose une vue d’ensemble des bases légales, des instruments d’aménagement du territoire existants et des étapes d’investigation nécessaires pour la planification de nouveaux projets d’extraction ou pour l’extension de sites d’extraction existants.

Un contournement de la localité de Kerzers dans le canton de Fribourg est prévu pour réduire le trafic. La route de contournement prévue se situe à l'ouest de Kerzers et comprend en outre la construction d'un pont en béton armé pour traverser la ligne CFF Kerzers - Lyss.

Le catalogue de critères SNBS Infrastructure, version 1.0 (Standard Nachhaltiges Bauen Schweiz) définit, dans le cadre de 29 critères et 75 indicateurs issus des domaines transversaux, sociaux, économiques et environnementaux, les approches et concepts importants de la construction durable. Il s'agit d'un instrument d'évaluation, d'aide à la décision et à la planification pour un secteur d'infrastructure durable.  

En collaboration avec le maître d'ouvrage, Emch+Berger AG Bern a réalisé une évaluation de la durabilité selon le SNBS Infrastructure v1.0 pour le projet de la route de contournement de Kerzers. Les résultats de l'évaluation mettent en évidence les points forts et les points faibles du projet en matière de durabilité. Des mesures d'amélioration de la durabilité ont été proposées pour la prochaine phase du projet.

Dans le cadre du réaménagement du parc de l'île de la Suze, au cœur de la ville de Bienne, le cours d'eau compris dans ce secteur a été revitalisé de manière écologique.　

Emch+Berger AG Bern, succursale de Bienne, a assuré la direction partielle du projet concernant le génie hydraulique et le génie civil, tout en tenant compte de la protection contre les crues, de la revitalisation en espace urbain et du drainage de l'eau pendant les travaux. Parallèlement, le canal Stebler a été prolongé par une roue hydraulique nouvellement installée. Les travaux comprennent les mesures hydrauliques suivantes (Suze et canal Stebler):

• Réhaussement de la digue
• Revitalisation avec des mesures de génie biologique
• Berges plates, abris à pois-sons, épis en pierres
• Renforcement des berges et installation d'une roue hydraulique

L'objectif du projet était de transformer la Suze en eau piscicole et d'en permettre l'accès pour créer une zone de détente de proximité. En outre, le déplacement de conduites a été planifié et supervisé lors de l'éxécution.

Sur la rive du lac de Bienne, près de "von Rütte-Gut", se trouvent des couches archéologiques d'habitations préhistoriques sur pilotis qui font partie du patrimoine culturel mondial de l'UNESCO. Les couches archéologiques sont situées dans un endroit exposé aux courants sur les rives du lac de Bienne et sont fortement exposées à l'érosion, qui a déjà causé des dégâts.
Afin de prévenir d'autres dommages, un concept de protection comportant plusieurs mesures a été élaboré. L'ensemble du site a été recouvert d'une couche de gravier. Pour éviter que le sous-sol ne soit emporté par l'eau, des nattes de coco ont été posées sous la couche supérieure, qui sert également de couche de séparation visuelle. La rive du lac exposée aux courants est protégée par un brise-lames fait de blocs massifs. Sur le côté terrestre du brise-lames, un lit de gravier fin a été placé. Comme mesure d'amélioration écologique, des arbustes ont été introduits à la fois du côté terre et du côté lac du brise-lames, qui servira d'habitat aux jeunes poissons.
La construction du brise-lames a été particulièrement difficile, car d'une part, le site n'est accessible que par le lac et d'autre part, les sollicitations sur le sol doivent être réduites au minimum nécessaire pendant les travaux de construction afin de protéger les découvertes archéologiques.

D’ici 2023, les accès aux trains doivent être rendus conformes à la loi sur l'égalité pour les handicapés (LHand). De plus, les structures d’accueil actuelles de la gare de Moutier ne correspondent plus aux standards d’aujourd’hui et nécessitent un rafraîchissement ou une modernisation selon les standards existants pour les gares régionales. De nouveaux accès au plusieurs quai sont également prévus. Par ailleurs, l’installation de ligne de contact sera entièrement renouvelée.

Bien que les coûts du projet sont inférieurs à 40 millions de francs Suisse et que le projet ne soit donc pas soumis à une étude d’impact (EIE), les dispositions de la protection de l'environnement s'y appliquent néanmoins (Art. 3 et 4 de l’ordonnance relative à l’étude de l’impact sur l’environnement OEIE). Les impacts du projet ont été vérifiés sur la base de la « liste de contrôle pour les projets ferroviaires non soumis à l'EIE ». Des impacts pertinents ont été identifiés dans les domaines d'évacuation des eaux, de l'eau, de la gestion des matériaux/déchets, de la nature, de l'air, du bruit et des vibrations. Le système de drainage sera adapté conformément aux directives en vigueur et les principaux flux de matériaux (déchets/approvisionnement) pendant les travaux seront évalués. Les effets en termes de bruit et d'air sont réduits au minimum grâce à des mesures spécifiques.

Avec le développement urbain de Brünnen Nord, un nouveau quartier d'habitation et de loisirs a été créé à l'ouest de Berne, pouvant accueillir environ 2'200 habitants. Le centre commercial et de loisirs Westside fait également partie du projet.

Une infrastructure entièrement nouvelle a été créée pour l'ensemble de la zone, avec des liaisons de transport diversifiées (autoroute, routes cantonales et municipales, tram, S-Bahn et bus), des espaces ouverts généreux et une revalorisation écologique durable du quartier. Avec l'achèvement de toutes les installations d'infrastructure, un historique de planification d'environ 50 ans a été conclu en 2016.

Emch+Berger a soutenu les maîtres d'ouvrages dans tous les aspects du développement et de la réalisation du projet, ainsi que dans la conception et la gestion de toutes les infrastructures nécessaires (direction globale des travaux, direction locale des travaux, coordination du site). 

La réalisation du quartier d'habitation Papillon-Ried permettra de développer l'une des dernières grandes réserves de terrains à bâtir de l'agglomération bernoise en créant un quartier résidentiel de 2'200-2'400 habitants avec une école, des installations sportives et un centre de quartier. 
Le développement de la zone se caractérise par son encastrement dans des espaces verts généreux et des zones résidentielles compactes. La proximité du centre-ville sera renforcée par la présence de nombreux moyens de transport.Le hameau classé de Ried fait partie du développement global et, avec ses magasins de proximité, son café et sa grande salle communautaire, il constitue une offre de base attrayante pour la vie quotidienne. 
Les installations de l'infrastructure ont commencé par étapes en août 2015 et ont été achevées et remises à l'usage du public à la fin de 2020. Les bâtiments résidentiels seront également réalisés en plusieurs étapes sur une période d'environ 15 ans. 

Comme mesure de remplacement pour la nouvelle route nationale N5 branche Est, de nouveaux habitats pour amphibiens ont été aménagés à la lisière de la forêt au nord du Sandgrube réaménagé à Brügg. Trois grands étangs ainsi que 10 petites mares à crapauds ont été créés à cet effet. Ils servent de nouveaux habitats, en particulier pour les crapauds communs et les sonneur à ventre jaune, et constituent un complément précieux aux étangs déjà réalisés au Sandgrube. Outre les nouveaux habitats aquatiques, les habitats terrestres ont également été valorisés par divers éléments structurels (tas de bois et de branches, tas de pierres, lentilles de sable). Afin que la nouvelle oasis naturelle puisse se développer sans être perturbée par les activités humaines, une clôture en bois a été installée. Celle-ci présente deux surfaces d'exposition qui seront équipées de sièges par la commune de Brügg et permettront d'avoir un aperçu de la bande de biotope. De plus, en accord avec la commune de Brügg, un nouveau chemin en marne a été construit pour les piétons le long de la bande de biotope.

Le Gränzgrabe provient de la source karstique "Silberseeli" et s'écoule dans la forêt jusqu'à la hauteur de la terrasse de l'immeuble d'habitation de la Tessenbergstrasse 9. De là, il s'écoule sur une longueur d'environ 11 m, mis sous terre, jusqu'au coin sud du bâtiment. Ensuite, il passe dans un canal ouvert jusqu'à la place de giration des bus, où il est dévié par-dessus le mur de soutènement au moyen d'un déflecteur.
Pour que la transformation prévue de l'immeuble d'habitation puisse être autorisée, le ruisseau "Gränzgrabe" enterré a dû être déplacé de manière à ce que la distance au cours d'eau prescrite par la loi puisse être respectée. Pour ce faire, le Gränzgrabe a été dévié à partir de l'entrée de la mise sous terre existante dans un nouveau chenal qui s'étend parallèlement au chemin piétonnier en direction du sud et ensuite avec un virage à gauche vers le point de raccordement existant près du mur de soutènement. Deux nouvelles passerelles ont été construites pour l'accès à la maison d'habitation. Le nouveau canal doit permettre de surmonter une grande différence de hauteur. Afin d'éviter toute érosion du lit, une rampe en blocs consolidée a été construite entre les passerelles et le pied du talus a été sécurisé en conséquence dans le virage extérieur.

Selon l'évaluation des dangers, la mise sous terre du Risemattegrabe sous le chemin forestier entraînait des surfaces inondables le long du talus de la ligne CFF. Dans le cadre de la révision générale de la carte des dangers naturels de la ville de Bienne, il a donc été décidé d'éliminer ce point faible par une mesure de construction anticipée. La mise sous terre existante a été supprimée et le Risemattegrabe a été dévié par le chemin forestier à l'aide de petites chutes et d'un nouveau gué en blocs. Un nouveau chenal a été aménagé à la suite du gué et raccordé au cours d'eau existant. Pour la construction du gué en blocs, il a été possible de réutiliser des blocs de l'ancien aménagement des berges de la Suze à Bienne. Outre la garantie de la sécurité contre les crues, le projet a permis de réaliser une plus-value écologique en rétablissant la connectivité longitudinale et transversale du Waldbach.

La verrerie Bülach AG, fondée en 1891 (à partir de 1966
Vetropack AG), a cessé ses activités en 2002 sur un site
d'environ 4,2 ha, à Bülach . En 2015 ont eu lieu la révision
partielle nécessaire du plan directeur et du plan d'affectation
ainsi que l'approbation du plan d'aménagement public "Bülach
Nord", pour la reconversion de la zone industrielle. L'objectif
primordial de la révision partielle, respectivement du plan pub-
lic d'aménagement, est l'exploitation non industrielle de
l'ancien site industriel de Bülach Nord.
En collaboration avec deux partenaires, Steiner AG prévoit, sur
l'ancien site de la verrerie Bülach, le développement de
quelque 560 appartements en location et en copropriété ainsi
que plusieurs complexes commerciaux d'une superficie
d'environ 20 000 m2.
En raison du nombre de places de stationnement planifié, une
évaluation des incidences sur l'environnement (EIE) est
nécessaire pour le développement prévu. Les conséquences
de l'opération sur l'environnement doivent être indiquées dans
un rapport d'impact environnemental (EIE)
Les enquêtes se concentrent sur l'augmentation prévue du
volume du trafic et sur les questions environnementales liées
à l'hygiène de l'air et à la protection contre le bruit.

Le tracé existant entre Vuisternens-devant-Romont und Romont a été construit au début du siècle passé. Pour respecter les pentes admissibles maximales de l’époque le tracé est relativement sinueux. L’infrastructure et la superstructure ne répondent plus aux normes en vigueur du présent. Comme le matériel roulant actuel permet le choix de pentes longitudinales plus conséquentes, les Transports Publics Fribourgeois (TPF) prévoient la réalisation du nouveau tracé plus direct, de manière à rester au-dessous des 14 minutes entre Bulle et Romont et ainsi à garantir la stabilité du réseau, respectivement assurer les correspondances avec l’exploitation CFF. En excédant le devis de 40 mio. CHF, le projet est soumis à une EIE.

Le nouveau tracé, d’une longueur de 3.3 km, passe une plaine exploités par l’agriculture par 3 ponts principalement. Le tracé existant entre Vuisternens-devant-Romont und Romont, d'une longueur de 4.2 km, sera démoli et la surface redonnée à l’agriculture ou valorisé. Le projet concerne principalement les domaines de l'environnement les suivants: bruit, eaux, sol, gestion des matériaux, sites pollués, nature et paysage ainsi que faune, flore et habitats. Pour ces domaines, des mesures sont définies et mis en oeuvre.

En guise de mesure de substitution dans le cadre de la nouvelle route nationale N5, branche Est, de nouveaux habitats pour amphibiens avec des bassins de différentes tailles ont été créés à la lisière de la forêt de Längholz. Des tas de pierres et des structures de bois mort ont été introduits pour structurer les habitats terrestres. Les nouveaux tremplins aquatiques sont destinés à servir de couloir de connectivité entre la zone de frai des amphibiens du Marais de Mâche à l'ouest et les habitats nouvellement créés à l'est près des ruisseaux Dietschibach et Orpundbach. Comme les nouveaux bassins sont situés sur le site contaminé du Marais de Mâche, les matériaux d'excavation ont été analysés et éliminés conformément aux exigences de l'OLED.

La société Holzheizkraftwerk Ilanz AG prévoit la construction et l’exploitation d’une centrale électrique à bois avec un réseau de chaleur à distance pour l’approvisionnement de la ville d’Ilanz. Un soutirage de vapeur est prévu pour l’alimentation en chaleur d’une blanchisserie.
Dans la centrale d’Ilanz, caractérisée par une puissance de 2.5 MW, la chaleur est utilisée dans un premier pas pour la production d’électricité. Dans un deuxième pas, l’énergie de condensation est intégrée entièrement dans le réseau de chaleur à distance en tant qu’énergie de chauffage. Pour la taille projetée, conçue pour les besoins en chaleur, une centrale de couplage chaleur-force est l’installation la plus efficiente.
Dans l’état actuel de planification, un réseau de chauffage à distance avec une capacité d’écoulement de 7'100 MWh par année et d’une longueur d’environ 2.6 km est planifié.
L’utilisation de bois de qualité inférieure pour la production de chaleur et d’électricité, provenant de la Surselva, permet de réduire les importations en énergie fossile de 1'000'000 l de mazout ou de 2'800 t CO2 par année. Parallèlement, la production d’électricité renouvelable est développée pour 280 ménages. Grâce à la réduction des distances de transport de bois recyclé, le trafic régional est réduit.

Le développement du l’énergie éolienne s’inscrit dans la politique de sortie de l’énergie nucléaire et stratégie énergétique 2050. Le canton de Vaud possède un potentiel éolien important. Actuellement, 19 sites éoliens intègrent le plan directeur cantonal vaudois, dont le site de Bavois. Emch+Berger AG Bern a été mandatée par vento ludens Suisse GmbH pour contribuer au développement du parc éolien de Bavois. Emch+Berger a élaboré l’enquête préliminaire et le cahier des charges du rapport d’impact sur l’environnement. Une première analyse environnementale du site a été réalisée. L’aménagement du territoire, les impacts environnementaux pendant les phases de construction et d’exploitation, le trafic, l’accessibilité et le raccordement électrique du site ont été étudiés. Emch+Berger a présenté le projet à la CIPE, qui l’a approuvé. Dans une deuxième phase, l’étude principale d’impact sur l’environnement, le plan partiel d’affectation, le dossier de demande de permis de construire, ainsi que les procédures connexes seront élaborés. Le début de la construction du parc est prévu pour 2020.