Sur la rive du lac de Bienne, près de "von Rütte-Gut", se trouvent des couches archéologiques d'habitations préhistoriques sur pilotis qui font partie du patrimoine culturel mondial de l'UNESCO. Les couches archéologiques sont situées dans un endroit exposé aux courants sur les rives du lac de Bienne et sont fortement exposées à l'érosion, qui a déjà causé des dégâts.
Afin de prévenir d'autres dommages, un concept de protection comportant plusieurs mesures a été élaboré. L'ensemble du site a été recouvert d'une couche de gravier. Pour éviter que le sous-sol ne soit emporté par l'eau, des nattes de coco ont été posées sous la couche supérieure, qui sert également de couche de séparation visuelle. La rive du lac exposée aux courants est protégée par un brise-lames fait de blocs massifs. Sur le côté terrestre du brise-lames, un lit de gravier fin a été placé. Comme mesure d'amélioration écologique, des arbustes ont été introduits à la fois du côté terre et du côté lac du brise-lames, qui servira d'habitat aux jeunes poissons.
La construction du brise-lames a été particulièrement difficile, car d'une part, le site n'est accessible que par le lac et d'autre part, les sollicitations sur le sol doivent être réduites au minimum nécessaire pendant les travaux de construction afin de protéger les découvertes archéologiques.

En guise de mesure de substitution dans le cadre de la nouvelle route nationale N5, branche Est, de nouveaux habitats pour amphibiens avec des bassins de différentes tailles ont été créés à la lisière de la forêt de Längholz. Des tas de pierres et des structures de bois mort ont été introduits pour structurer les habitats terrestres. Les nouveaux tremplins aquatiques sont destinés à servir de couloir de connectivité entre la zone de frai des amphibiens du Marais de Mâche à l'ouest et les habitats nouvellement créés à l'est près des ruisseaux Dietschibach et Orpundbach. Comme les nouveaux bassins sont situés sur le site contaminé du Marais de Mâche, les matériaux d'excavation ont été analysés et éliminés conformément aux exigences de l'OLED.

La réalisation du quartier d'habitation Papillon-Ried permettra de développer l'une des dernières grandes réserves de terrains à bâtir de l'agglomération bernoise en créant un quartier résidentiel de 2'200-2'400 habitants avec une école, des installations sportives et un centre de quartier. 
Le développement de la zone se caractérise par son encastrement dans des espaces verts généreux et des zones résidentielles compactes. La proximité du centre-ville sera renforcée par la présence de nombreux moyens de transport.Le hameau classé de Ried fait partie du développement global et, avec ses magasins de proximité, son café et sa grande salle communautaire, il constitue une offre de base attrayante pour la vie quotidienne. 
Les installations de l'infrastructure ont commencé par étapes en août 2015 et ont été achevées et remises à l'usage du public à la fin de 2020. Les bâtiments résidentiels seront également réalisés en plusieurs étapes sur une période d'environ 15 ans. 

Le tracé existant entre Vuisternens-devant-Romont und Romont a été construit au début du siècle passé. Pour respecter les pentes admissibles maximales de l’époque le tracé est relativement sinueux. L’infrastructure et la superstructure ne répondent plus aux normes en vigueur du présent. Comme le matériel roulant actuel permet le choix de pentes longitudinales plus conséquentes, les Transports Publics Fribourgeois (TPF) prévoient la réalisation du nouveau tracé plus direct, de manière à rester au-dessous des 14 minutes entre Bulle et Romont et ainsi à garantir la stabilité du réseau, respectivement assurer les correspondances avec l’exploitation CFF. En excédant le devis de 40 mio. CHF, le projet est soumis à une EIE.

Le nouveau tracé, d’une longueur de 3.3 km, passe une plaine exploités par l’agriculture par 3 ponts principalement. Le tracé existant entre Vuisternens-devant-Romont und Romont, d'une longueur de 4.2 km, sera démoli et la surface redonnée à l’agriculture ou valorisé. Le projet concerne principalement les domaines de l'environnement les suivants: bruit, eaux, sol, gestion des matériaux, sites pollués, nature et paysage ainsi que faune, flore et habitats. Pour ces domaines, des mesures sont définies et mis en oeuvre.

Les deux tubes existants du tunnel de Belchen sur l’autoroute A2 doivent être entièrement remis en état. Les importants travaux impliquent l’utilisation de grandes surfaces pour les sites d’installation au niveau des portails Sud et Nord. A la fin des travaux d’une durée d’environ 10 ans, les surfaces seront recultivées comme à l’état initial. De plus, les trois cheminées du tunnel n’étant plus utiles suite à la rénovation du tunnel, elles seront remplies avec des matériaux purs, la tête en béton sera déconstruite et les surfaces libérées seront recultivées.

S’agissant de la remise en état d’une installation, le projet n’est pas soumis à l'EIE. Les principales disciplines environnementales du projet comprennent la gestion des déchets et des matériaux, le sol (concept de terrassement et de remise en culture), la nature et le paysage (bilan écologique, définition de mesures) et la forêt (demande de défrichement).

Avec le chemin de rive, une nouvelle étape a été franchie en termes d'accès sans discontinuité le long de la Suze pour les piétons et les cyclistes. Le chemin d'environ 290 m de long mène du nouveau siège social de Swatch au barrage de régulation "Hauser", classé monument historique.

Le nouveau chemin de rive est bordé du côté de la Suze par des murs en blocs de pierre et par endroits par un remblai naturel aplati. La conception du chemin de rive a été adaptée à l'Île-de-la-Suze en amont, de manière à assurer une transition en douceur entre les deux tronçons de la rivière.

Dans le cadre de la construction du nouveau chemin, les réseaux existants (télécommunications, électricité) ont été partiellement renouvelés ou entièrement à neuf. Il convient de noter en particulier le passage de la ligne électrique sous la Suze. En raison de l'absence de couverture du lit de la rivière, celle-ci a été remplacée au moyen d'un forage dirigé (cf. fiche de référence séparée).

Après la rénovation d'un premier tronçon pilote en 2016, le mur de rive adjacent en amont de la passerelle de la rue Bubenberg a été rénové sur une longueur d'environ 90 m en été 2019. L'ancien crépis a été enlevé, la maçonnerie existante nettoyée puis crépie. En outre, à l'exutoire de la conduite de décharche du déversoir d'orage, une nouvelle trémie de déversement a été construite. Pendant les travaux de construction, une courte section du mur de rive historique a été découverte sous le crépis. Elle a pu être rénovée de manière à ce que l'ancienne maçonnerie en blocs de pierre soit préservée et intégrée avec élégance dans le mur de rive remis en état.